Pourcentage d’infidélité?

Qu’est-ce l’infidélité? Ce que je remarque, c’est que le pourcentage de personnes en couple et qui sont infidèles est très élevé. Les chiffres des sondages en cette matière sont très variables. On peut cependant les situer à 55% chez les hommes et 32% chez les femmes. On peut se poser la question pourquoi est-ce si populaire?  Qu’est-ce que cela peut vouloir dire? Ce qui est certain, c’est que cela fait peur à beaucoup de couples.

Définition

Voici la définition que wikipédia fait de la fidélité : La fidélité conjugale consiste, pour les membres d’un couple marié, à considérer son conjoint comme le partenaire privilégié de sa vie privée et son seul partenaire sexuel pendant toute la durée du mariage. La fidélité conjugale ne s’arrête pas à la fidélité sexuelle, mais englobe aussi tous les comportements des conjoints. Sans oublier aussi l’aspect psychologique, soit les pensées et les fantasmes. Cette définition s’avère être celle de plusieurs mais il s’agit d’un concept bien élastique parce que chaque couple ou même chaque personne a sa propre définition de ce devrait être la fidélité.

Comment se fait-il que cette définition soit aussi flexible? Essayons de comprendre… Je ne prétends pas ici détenir la vérité. Le présent article est sans aucun doute une bonne base de réflexion. Il vous aidera à définir vous-même votre propre définition de la fidélité pour vous et votre couple. L’important n’est pas de vous conformer à la norme. Mais bien, de trouver un arrangement qui soit satisfaisant et qui respecte les deux partenaires.

Pourquoi se jure-t-on fidélité?

Lorsque l’on se juge fidélité, cela vient d’où? Principalement, de conviction mais est-ce un besoin ou une simple conviction? Lorsque l’on se marie ou que l’on vit en couple, on prend trop souvent pour acquis que la fidélité, l’exclusivité, la loyauté devrait nous être garantie. C’est-à-dire, vu que l’on est en couple, on devrait être fidèle. Mais, est-ce vraiment un besoin ou une simple conviction pour vous? C’est un peu la société qui nous l’a inculqué comme une conviction. Ce qui veut dire que l’on considère comme allant de soi que l’on devrait nous être fidèle.

Vécu

Personnellement, j’ai été élevé dans la religion catholique et par le sacrement du mariage, on se juge mutuellement fidélité. Cependant, même si la religion ne mène plus ma vie aujourd’hui, je suis toujours resté fidèle à mon mari selon ma définition que je croyais être de la fidélité. Être fidèle pour moi voulait simplement dire, ne pas avoir de sexualité avec un autre homme. J’ignorais si cela était un besoin pour moi. Je ne me suis même pas posé la question. C’est définitivement une croyance inculquée que j’ai acheté comme un fait. Je n’ai pas pris le temps non plus de réfléchir à ce qui avait de l’importance pour moi dans ce concept ni ce que cela incluait ou excluait. Heureusement pour nous, notre définition de la fidélité était sensiblement la même à cette époque de notre vie.

Discutons-en

Premièrement, avez-vous tous les deux la même définition de ce que devrait être la fidélité? Est-ce un besoin verbalisé dans le couple? Avez-vous mentionné clairement le fait que la fidélité était une valeur très importante pour vous? Désiriez-vous avoir l’exclusivité ou avez-vous pris pour acquis que cela allait de soi ? Est-ce que les partenaires se sont dit mutuellement : « Pour moi, c’est une valeur importante, je veux l’exclusivité. Je veux que tu me restes fidèle et je ne veux pas que tu ailles coucher avec une autre personne. » Avez-vous verbalisé ce besoin ou vous avez pris pour acquis que cela devait être ainsi? Est-ce vraiment quelque chose d’important pour vous qui répond à une valeur et un besoin? Est-ce quelque chose qui vous a été inculquée? Vous vous dites que cela se doit d’être ainsi?

Vécu

Lorsque nous avons fait cet exercice de nous poser cette question mon partenaire et moi, nous n’avions pas vraiment de réponse précise. Mais au fil de la discussion, nous avons finalement pu identifier chacun de notre côté ce qui avait vraiment de l’importance pour chacun de nous. Je savais déjà que je n’étais pas jalouse. J’aime regarder, admirer et séduire les autres hommes même si cela ne va pas plus loin et il fait de même. Nous en discutons souvent, particulièrement lorsqu’une personne produit un effet, un stimulant sur l’un de nous. Je suis alors contente pour lui et il est content pour moi lorsque cela arrive. Cependant, nous sommes tout de même restés fidèle l’un à l’autre en ce qui concerne l’exclusivité sexuelle pendant plus de 30 ans.

Qu’est-ce qui a de l’importance pour moi?

Il y a une différence entre fidélité et loyauté. On peut vouloir les deux ou l’un des deux. Est-ce l’exclusivité que je recherche? Si oui, pourquoi est-ce si important pour moi? Est-ce que pour moi, ce qui est important, c’est que l’on soit loyale l’un envers l’autre plutôt qu’exclusif ou si les deux sont essentiels à mes yeux?

Qu’est-ce qui me blesse

Qu’est-ce qui me blesse le plus lorsque l’on est « trompé »? Lorsqu’il y a infidélité et que notre partenaire va voir ailleurs? La simple expression « être trompé » fait référence à un bris de confiance, une trahison. Donc, est-ce le fait d’avoir couché avec une autre personne qui vous dérange vraiment? Je ne crois pas parce que votre partenaire a sûrement, tout comme vous, eu d’autres expériences sexuelles avant vous et vous arrivez fort bien à vivre avec ça. Est-ce parce que cela s’est produit pendant que vous êtes en couple qui vous dérange? Si oui, qu’est-ce qui vous dérange vraiment dans ce fait? Quelle peur ou sentiment cela vient-il ébranler? La transgression d’un serment?

Le fait d’avoir osé faire ce que vous n’avez pas fait vous-même? Ou encore, c’est quelque chose que vous avez fait et vous vous sentez coupable de cela? Est-ce le sentiment de ne pas être à la hauteur de ses attentes et de ses besoins? De ne pas le satisfaire sexuellement? De ne pas vous sentir important? Ou, est-ce le fait que cela a été fait en cachette, sans que vous ne le sachiez que vous vous sentez trahi? Tentez de répondre à ces questions et vous aurez une meilleure idée de ce qui est important pour vous et pourquoi.

Vécu

Pendant 30 ans, nous nous sommes conformés à ce que nous croyions être important pour nous et cela l’était à cette époque. Or, contrairement à ce que je croyais, j’ai réalisé que la loyauté avait beaucoup plus d’importance pour moi que l’exclusivité. Il était temps pour nous de définir notre propre définition de la fidélité aujourd’hui. L’important pour moi est de savoir que je peux lui faire confiance en toutes circonstances. En terme plus clair, cela veut dire que s’il désire vivre ou s’il lui arrive de vivre une expérience en dehors de notre intimité, je demande à en être informé et il doit obligatoirement se protéger. Il en va de même pour moi.

J’aime que nous puissions partager, discuter de cette expérience ensemble. Je me sens heureuse pour lui qu’il ait pu combler un besoin et qu’il le partage avec moi. De son côté, c’est à peu près la même chose sauf qu’il précise qu’il est important pour lui d’avoir la préférence et la priorité même s’il n’a pas l’exclusivité. Ce qui revient à dire que nous avons convenu que pour nous, la fidélité se résume à la première partie de la définition soit : considérer son conjoint comme le partenaire privilégié de sa vie privée.

Besoin insatisfait

Disons-le, si notre partenaire va voir ailleurs, c’est qu’il a un besoin insatisfait. Cela ne veut pas nécessairement dire sexuellement. Il peut être affectif, un besoin de tendresse, un besoin d’écoute, un besoin de savoir que l’on plait encore. C’est peut-être une simple curiosité, un sentiment d’importance, une satisfaction sexuelle ou un besoin de diversité. Je crois sincèrement qu’il est fort possible de ne pouvoir combler tous les besoins de notre partenaire. Tout comme il nous est impossible de combler tous les besoins affectifs de nos enfants. On fait ce que l’on peut, de notre mieux et c’est parfait ainsi. Cependant, on peut tout à fait faire le choix de ne pas satisfaire certains de nos besoins afin de conserver l’amitié de l’autre qui vit plus d’insécurité.

Vécu

Personnellement, j’ai pris conscience que je m’empêchais de vivre des expériences extra-conjugales parce que je suis loyale mais ce n’est pas l’envie qui manquait. J’étais curieuse de valider certaines choses et malheureuse de m’empêcher de les vivre. J’ai pour mon dire que l’on a qu’une seule vie et que vivre dans la contrainte n’est pas satisfaisant. Je me sentais cependant incapable de faire quoi que ce soit sans qu’il en soit informé. La loyauté fait partie de mes valeurs. Je ne voulais pas vivre avec des remords de conscience. Nous avons longuement discuté de mon besoin de vivre d’autres expériences et de satisfaire mes curiosités. J’avais besoin de savoir comment il percevait cela et s’il avait le même besoin de son côté. S’il pouvait vivre avec cela ou si cela outrepassait ses valeurs.

Courageux ou lâche

L’infidélité est un comportement à la fois courageux et lâche. Je m’explique. Il est courageux de faire le choix de prendre le risque de combler ses besoins. Mais, il est lâche de faire le choix de le faire en cachette. Tout ça pour ne pas affronter la réalité et la réaction de l’autre. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Certains diront que c’est pour ne pas blesser l’autre qu’ils préfèrent se taire. C’est le prétexte inconscient qu’ils se donnent pour avoir bonne conscience. Mais en réalité, c’est pour éviter le conflit. Il se sent coupable que l’autre soit vexé par son besoin. On voit aussi la peur d’être jugé et mal compris par son partenaire.

Pourquoi je me tais

On peut vouloir conserver les deux relations parce que certains ou plusieurs autres de nos besoins sont comblés dans notre couple. Nous ne voulons pas risquer de perdre cela en avouant notre infidélité. Cependant, nous savons très bien qu’un jour ou l’autre la vérité va finir par éclater. Nous n’aurons alors d’autres choix que d’accepter la conséquence de nos actes. Ce jour-là, nous risquons de tout perdre, l’un comme l’autre.

Pour certains, cette option est acceptable parce qu’ils ne se sont pas vraiment investis dans leur relation ou qu’ils sont prêts à passer à autre chose. Ils ne désirent pas de confrontation avant d’avoir vérifié si leur besoin sera comblé par l’autre. Pour d’autres encore, ils espèrent que leur infidélité ne sera jamais découvert et ainsi continué à mener cette double vie. Mais, inévitablement, ils sont rongés par le remord de ne pas vivre ouvertement en harmonie avec eux-mêmes. Ils portent souvent cette honte, cette culpabilité.

La vie de couple comporte souvent des hauts et des bas. Les phases creuses servent à vous remettre en question, à réévaluer vos valeurs et vous occuper davantage de vous et de vos besoins. On a tendance trop facilement à se perdre pour l’autre ou dans l’autre. Cela devient étouffant, envahissant et épuisant. Un jour ou l’autre, il nous faut s’en occuper ou la vie se chargera de nous le rappeler.

« Ce à quoi l’on résiste, persiste », comme dirait François Lemay.

Vécu

Ce partage est un peu long mais je me permets de le faire parce que plusieurs se retrouveront dans mon exemple.

Il y a quelque temps, j’ai vécu comme un grand bouleversement. J’ai ressenti un manque important et je me suis sentie très ébranlée. J’ai eu besoin de prendre du recul et partir seule afin de me ressourcer. À cette époque, je me sentais envahie dans mon temps, mon argent, mon espace et mes idées. Mon mari vivait beaucoup d’insécurité. L’idée de me voir partir seule afin de réfléchir l’ébranlait au plus haut point. Je suis tout de même partie réfléchir seule parce que le besoin était trop criant. Cela l’a fait paniquer et il est devenu des plus envahissant, devenant incapable de respecter mon besoin de solitude.

N’étant pas moi-même ni dans mon état normal. Je sentais ce besoin criant de solitude. J’ai réagi fortement et imposé mon besoin en lui disant que je mettais fin à notre relation de couple, du moins pour un certain temps. Je me sentais comme un oiseau mis en cage. En faisant cela, j’ai ressenti un soulagement incroyable. Je me sentais plus légère et enfin libre. C’est à ce moment que j’ai réalisé à quel point je m’étais empêchée de vivre et de ressentir pour je ne sais quelle conviction.

lui de son côté…

Lui de son côté, le vivait très difficilement. Cela a eu pour effet de lui donner du temps pour réfléchir et savoir exactement ce qui « avait » ou « n’avait pas » d’importance pour lui. Cela a également eu pour effet de créer de l’ouverture vers des discussions plus profondes. Nous discutions déjà beaucoup mais il est difficile de discuter de chose dont on n’a même pas encore conscience.

Nous n’en sommes pas restés là, nous devions discuter et comprendre ce qui nous arrive et c’est ce que nous avons pris le temps de faire. J’étais prête à tout perdre pour me retrouver et sortir de l’envahissement et lui également. Cette relation comptait plus que tout pour lui. Nous avons donc mis cartes sur table et étalé chacun nos points de vue, nos besoins réciproques et nos blessures.

je ne savais pas ce que je voulais

Le problème venait du fait que je n’avais pas vraiment idée de ce que je voulais. Je ne l’exprimais pas clairement non plus lorsque celui-ci devenait plus clair pour moi. Je devais m’affirmer et assumer mes besoins. Sinon, je pliais et vivais de l’envahissement. Il y a toujours deux côtés à une médaille, si l’un envahi l’autre c’est que l’autre se laisse envahir. Or, si je cesse de me laisser envahir, il ne peut m’envahir. C’est ce que j’ai fait. J’ai réalisé que toute ma vie, je m’étais brimée, empêchée de vivre certaines choses, certaines émotions qui étaient jugées non convenables. Je ne voulais plus me brimer à cause de jugement. Je voulais faire la paix avec cela et accepter mes besoins quels qu’ils soient.

nous avions le même besoin

Puis, tout au long de nos longues discussions, je me suis rendu compte que lui aussi vivait la même chose que moi. Il l’avait étouffé également. Nous nous sommes dit qu’il valait sûrement la peine d’essayer de vivre tout ça. Continuer d’être en couple et de partager nos expériences tous les deux. Entendons-nous bien, ce n’est pas une simple question de sexe ici mais d’émotions et de senti. J’avais besoin de repousser mes limites et d’apprendre à mieux me connaître moi-même. Toutes les constatations que j’ai fait face à moi dans ces expériences furent des plus intéressantes à partager avec mon conjoint.

Nous avons dû décortiquer ce que signifiait exclusivité, loyauté, fidélité. Ce qui nous semblait acceptable ou non et pourquoi? En partageant nos points de vue sur le sujet, on s’est rendu compte que la plupart de ce qui ne semblait pas convenable au départ, ne tenait pas la route. Cela provenait de je ne sais où mais que personnellement, ce qui avait le plus de valeur était notre loyauté l’un envers l’autre. Je sais que je peux compter sur lui et lui sur moi. Pour le reste, on peut toujours en discuter… et comprendre.

S’imposer des limites

J’entends souvent dire : il faut s’impose des limites et les respecter. Je ne suis pas d’accord avec cette affirmation. Je crois que l’on doit négocier une entente. La respecter mais on ne peut imposer des limites sinon cela devient un manque flagrant de respect de la personne. Ce genre d’entente est impossible à respecter dans le temps sans vivre un mal être.

Je crois qu’il est important ici de faire la distinction entre un caprice et une limite. Un caprice sert souvent à tester une limite. Un caprice peut changer dans le temps selon l’humeur et la circonstance. Une limite est caractérisée par nos valeurs et notre caractère. Transgresser un caprice peut nous contrarier. Transgresser une limite nous blesse profondément et engendre souvent la perte de confiance en soi et le sous-estime.

Si vous avez de la difficulté à définir clairement ce qui a de l’importance pour vous, voyez ce qui vous blesserait le plus si votre partenaire avait une relation extra-conjugale. Soyez précis dans ce qui vous dérange. Par exemple, il est insuffisant de dire, ça me dérange que tu ailles voir ailleurs. Cela peut vouloir dire plusieurs choses. Mais dans votre tête, cela peut ne faire référence qu’à la sexualité ou encore englober tous les comportements de votre partenaire.

Il est essentiel pour un couple que leur définition réciproque de la fidélité se ressemble. Il peut y avoir de petites différences mais l’important est d’arriver à un consensus qui satisfait les deux partenaires et ainsi faire votre propre définition de couple de ce que représente la fidélité.

S’il advenait que les deux partenaires ne voient pas la fidélité du même œil, il sera important de voir ce qui a le plus d’importance pour vous. C’est toujours une question de choix, de cheminement personnel et de besoin fondamental.

La responsabilité de qui

Étant en relation, la responsabilité revient toujours aux deux partenaires, au couple. Même si seulement un des deux partenaires décide de s’occuper de son besoin insatisfait. Et, d’aller le combler ailleurs que dans son couple. Pour l’infidèle, sa responsabilité est de verbaliser son besoin à son partenaire. C’est parfois difficile parce que la plupart du temps, ce besoin est inconscient au départ. Ce n’est souvent que lorsque nous sommes confrontés au contact d’une autre personne que l’on ressent le vide. C’est alors que l’on sent revivre cette partie qui nous fait défaut dans notre couple. Ce silence empêche le couple d’évoluer.

Lorsque vous vous apercevez que vous avez un besoin non comblé. Dites-le à votre partenaire et essayé de trouver une solution dans votre couple. Si vous ne le faites pas, vous irez inévitablement à le chercher ailleurs. Cela ne veut pas dire pour autant que ce besoin ne doit pas être satisfait. Vous avez le choix de la satisfaire dans le couple ou en dehors du couple. Le fait de ne pas en parler, fait que vous restez seul avec votre besoin insatisfait. Et, vous provoquez le vrai conflit. L’autre, même s’il n’a pas nécessairement l’ouverture d’esprit pour l’entendre, se voit priver de sa possibilité de cheminer. Il ne peut faire ses choix dans cette situation. C’est principalement cela qui devient la plus grande source de frustration et de trahison dans l’infidélité.

Quand la fidélité englobe aussi tous les comportements des conjoints

On remarque souvent que plus nous avons d’insécurité ainsi qu’un manque de confiance en nous, plus on a tendance à exiger plus d’exclusivité de notre partenaire en fidélité. Le problème est que plus on met de restrictions, plus l’autre se sent mis en boîte. Il ressent le besoin de prendre l’air, d’aller voir ailleurs.

Pour certaines personnes, la fidélité englobe les comportements tels; ne pas regarder une autre fille ou un autre homme. On voit aussi; ne pas user d’aucune séduction même sans conséquence en dehors du couple. Pour d’autres c’est aussi ne pas avoir de confidences autre que dans le couple, aucune amitié sérieuse du sexe opposé. Et pour d’autres encore c’est aussi aucune conversation avec des amis Facebook du sexe opposé, etc…

Le problème est que cela rentre directement en conflit avec le respect du territoire de l’autre. Il s’agit davantage d’un moyen de contrôle sur l’autre qui ne peut durer qu’un temps. Cela devient trop contraignant, étouffant, contrôlant et démontrant un sérieux manque de confiance.

votre territoire psychique est-il inclus dans le concept de fidélité

Vous est-il interdit de fantasmer ou de penser à un autre homme ou une autre femme? Cela devient très contraignant et très envahissant puisque cela prend des proportions très élastiques. Cela peut vouloir dire que l’on ne doit pas s’exciter sur aucun film, image, acteur, chanteur, etc.

Cet élargissement entre également en conflit avec le respect du territoire psychique. Qui peut décider pour moi de ce que je peux ou ne peux pas penser? C’est vouloir exercer un contrôle sur l’autre afin d’éviter de souffrir. Ce genre de contrôle est inefficace et provoque plus souvent qu’autrement l’infidélité tant redouté. Celui qui accepte ces conditions vit rapidement de l’envahissement et se sent bien mal de partager son malaise avec l’autre.

Je crois que la loyauté est pour moi plus importante que la fidélité. Bien entendu, cela dépend de nos valeurs. Il y a quelques années, je n’aurais pas dit ça. Mais avec le temps, les besoins changent. Certaines valeurs que l’on croyait essentielles ne font plus vraiment de sens. Il vous appartient de voir si pour vous la fidélité est aussi importante que la loyauté pour vous.

Fidélité ou loyauté? Je vous pose la question…

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